
✍️ French Writing Club – Weekly Prompts
🌸 Bienvenue dans l’espace d’expression
du French Writing Club.
Tu comprends le français, mais parler reste difficile ?
Chaque semaine, je t’aide à débloquer ton expression orale en douceur — grâce à l’écriture.
🧡 Merci d’écrire avec nous
Ce petit club est un lieu unique pour pratiquer le français autrement :
sans pression, sans obligation, avec la joie simple de poser tes mots sur la page.
Un pas après l’autre. Un mot après l’autre.
📬 Chaque dimanche, tu peux reçevoir dans ta boîte mail :
- une consigne d’écriture créative,
- un peu de vocabulaire utile,
- un point de grammaire clair et rassurant.
✏️ Consigne de la semaine (22 juin 2025)
Termine cette phrase comme tu veux, puis laisse les mots te guider :
Ce matin, je me suis réveillé(e) avec une drôle d’image en tête…
Une image étrange, un souvenir flou, un rêve oublié ?
Tu peux inventer, décrire, te souvenir, ou simplement jouer avec les mots.
Pas besoin d’être logique — sois libre.
🌟 Petit tips de langue — “se réveiller avec…”
En français, on dit :
👉 “Je me suis réveillé(e) avec…” + un nom ou une sensation.
✅ Exemples corrects :
- Je me suis réveillée avec une image étrange en tête.
- Je me suis réveillé avec un mal de tête.
- Je me suis réveillé avec l’idée de partir loin.
🧠 Rappel grammatical :
Le verbe se réveiller est un verbe pronominal → il se conjugue avec être au passé composé.
Je me suis réveillé(e), tu t’es réveillé(e), il/elle s’est réveillé(e)…
📚 Quelques mots utiles pour t’inspirer
Tu peux en choisir un ou plusieurs pour démarrer ton texte :
- un rêve — a dream
- un souvenir — a memory
- un geste — a gesture
- un mot entendu — a word you heard
- une chanson — a song
- un objet posé sur la table — an object on the table
- une pensée floue — a blurry thought
- un besoin — a need
- un lieu familier — a familiar place
- un visage oublié — a forgotten face
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Merci d'avoir partagé vos textes
Aujourd’hui je suis très malade. J’ai une migraine, et je souhaite TELLEMENT que ça étaie un instant isolé. Mais non. Moi, j’ai les migraines chroniques.
Je me décourage souvent de ce défaut. Car souvent je ne peux pas travailler, comme aujourd’hui, et toutes les tâches ordinaires du ménage restent aussi inachevées. Pire, on me manque souvent aux événements comme réunions, rendez-vous, fêtes, et autres. Je ne ressens que découragée, mais aussi incapable, incompétente, un vrai échec dans ma vie quotidienne.
Je sais que c’est la dépression qui parle à ces moments, parce que la dépression est une condition comorbide avec la migraine – comme si avoir de la migraine n’est pas suffisant, n’est-ce pas ? Autres fois je suis en général une optimiste, mais quand la migraine reste avec moi pour cinq, six, ou sept jours consécutifs, c’est difficile « penser positivement. »
Je parle aujourd’hui des migraines pour cette consigne à partir d’une pensée fugace parce que je dois souvent me rappeler que ça va passer, et quand elle va, je serais encore moi-même, l’optimiste. Casey
Merci pour ce texte sincère et courageux. Tu écris avec beaucoup de lucidité sur l’expérience corporelle, les émotions, et les pensées qui l’accompagnent. Ton message est clair, fluide, bien structuré — et ta voix, très présente.
📝 Deux conseils linguistiques pour t’aider à progresser :
- Pour parler d’un souhait irréalisé, on utilise souvent le conditionnel passé : par exemple, « j’aurais voulu que ce soit un instant isolé ».
- Certains mots comme “défaut” peuvent avoir une connotation trop négative en français — tu pourrais dire “cette difficulté” ou “ce problème de santé chronique”.
Continue à écrire ainsi, même dans les jours difficiles : c’est une vraie force.
Ce matin je me suis réveillé au sonne d'un avion au dessus . Alors que je m’allongeais là, je me demandais où j’irais . Si je pouvais m’absenter quelques jours pour détendre mon esprit . Je me promènerais sur les rues pavées et ferais du lèches-vitrines . Je rencontrerais une amie pour un apéritif . Sandra
Merci Sandra pour ce texte doux et évocateur, comme une carte postale imaginaire. Tu parviens à suggérer un état d’esprit en quelques phrases simples, tout en invitant à l’évasion. La structure conditionnelle (“si je pouvais… je…”) est bien utilisée, et donne au texte une belle cohérence.
Voici quelques suggestions pour enrichir encore davantage ton expression :
- On dit “au son d’un avion au-dessus” (et non “au sonne”) → “le son” est le nom, “sonner” est le verbe.
- La phrase “je me promènerais sur les rues pavées” pourrait être reformulée en “dans les rues pavées”, car en français, on se promène dans une rue.
- Enfin, pour “faire du lèche-vitrine”, on l’écrit sans “s” à vitrine (expression figée, toujours au singulier).
Bravo pour ce moment suspendu que tu nous offres. Tu peux bien sûr continuer à rêver à haute voix dans tes textes : c’est un excellent moteur d’écriture.
📚 Ce qu’on peut retenir cette semaine
💬 Écrire, même dans l’inconfort, fait progresser.
L’écriture permet de mettre de l’ordre dans le chaos. Même quand les idées sont floues ou douloureuses, le simple fait de les formuler dans une autre langue nous ancre, nous stabilise.
🧠 Ne laisse pas les émotions freiner l’écriture.
Tu n’as pas besoin d’attendre d’être “bien” pour écrire. Au contraire, écrire ce que tu ressens t’aide à mieux comprendre ton monde intérieur — et à progresser en français avec justesse et sincérité.
🌱 Chaque mot compte.
Même si tu fais des erreurs, même si la syntaxe n’est pas parfaite, chaque mot écrit est une victoire. L’important, c’est le lien que tu crées avec la langue — pas la perfection.
✍️ Conseil d’écriture : si tu vis un moment difficile, essaie d’écrire en commençant par “Aujourd’hui, je ressens…” ou “Mon corps me dit…” — ce sont des phrases simples qui ouvrent la voie à une écriture incarnée.
✳️ Certains verbes s’utilisent avec des prépositions précises.
En français, on dit « souffrir de migraines », « parler de quelque chose », « manquer à quelqu’un »… Ces petites prépositions sont parfois invisibles, mais elles sont indispensables pour bien construire la phrase.
✳️ Attention aux faux amis : “défaut” ≠ illness.
Le mot “défaut” signifie plutôt une imperfection (ex. : un défaut de caractère). Si tu veux parler d’une maladie chronique, on dira : “un problème de santé”, “une condition chronique”, ou tout simplement “une maladie”.
✳️ Les adverbes et les adjectifs ne sont pas interchangeables.
On dit “je me sens découragée” (adjectif) et non “je me sens découragéeMENT” (ce mot n’existe pas). En français, l’adverbe se construit souvent avec -ment, mais pas toujours, et il ne peut pas remplacer un adjectif dans une phrase avec « se sentir ».
✳️ Le mot “autres” demande parfois un article.
On dira : « d'autres personnes » ou « les autres », mais pas « autres gens » tout seul. L’article est petit, mais il est souvent nécessaire.
✳️ Pour parler de la fréquence, on peut utiliser :
- parfois, souvent, de temps en temps, rarement, tous les jours, etc.
→ Ce sont des outils simples pour enrichir ton texte sans complexité grammaticale.
🧠 Astuce : après avoir écrit un texte, relis-le en te posant une seule question : “Chaque mot est-il à sa bonne place ?”Ce petit réflexe permet de repérer beaucoup d’erreurs… tout en progressant.
✳️ Exprimer des souhaits ou des rêves : Le conditionnel est l’allié parfait pour cela (ex : je voudrais, je partirais, je ferais…).
✳️ Écrire à partir d’un bruit, d’un détail sensoriel peut faire naître des idées inattendues. Le simple son d’un avion peut devenir le point de départ d’un voyage intérieur.
✳️ Penser l’écriture comme un espace pour dire ce qu’on ne fait pas (encore) : on peut écrire ce que l’on aimerait vivre, sans s’y être encore autorisé.